La Côte d’Ivoire affine sa stratégie de retour volontaire des migrants

La Côte d’Ivoire affine sa stratégie de retour volontaire des migrants

Grand-Bassam a accueilli, le 21 mai dernier, un atelier de restitution consacré à la stratégie nationale de retour et de réintégration des migrants ivoiriens. Cette rencontre s’est tenue sur trois jours. Elle a été organisée par la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur (DGIE), en collaboration avec l’Organisation internationale de la migration (OIM). De plus, une quarantaine d’acteurs impliqués dans le processus de réintégration des migrants de retour volontaire y ont participé.

L’État ivoirien souhaite ainsi se doter d’une stratégie nationale durable. En effet, cette dernière vise à mieux répondre aux nombreuses difficultés rencontrées par les migrants une fois revenus en Côte d’Ivoire.

Un enjeu national et international pour la Côte d’Ivoire

Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général de la DGIE a rappelé deux éléments clés aux participants. Tout d’abord, la réinsertion des migrants représente un enjeu global, impliquant à la fois la Côte d’Ivoire et l’Europe. Ensuite, il a souligné qu’en tant qu’Ivoiriens, il est essentiel d’assumer pleinement cette problématique nationale.

« À la fin du processus, il revient à la Côte d’Ivoire de réaliser totalement ce processus de réintégration », a-t-il précisé. Par conséquent, la responsabilité de garantir une réintégration réussie repose principalement sur les autorités ivoiriennes.

Le soutien technique et financier de l’Union européenne

Dans la construction de cette stratégie nationale, l’Union européenne joue un rôle central. En effet, elle apporte un appui technique et financier essentiel à travers l’OIM. Lors de la rencontre, sa représentante, Anne-Catherine Claude, a d’ailleurs partagé une nouvelle encourageante.

« Je suis heureuse de vous annoncer que le projet MPRR (Programme de protection, retour et réintégration des migrants) est en cours de révision, afin d’y intégrer des ressources financières additionnelles », a-t-elle déclaré.

Vers un cadre national de concertation sur la migration

De son côté, David Preux, chef de mission de l’OIM en Côte d’Ivoire, a souligné un aspect qu’il juge fondamental. Selon lui, la mise en place d’un cadre national de concertation est essentielle pour mieux encadrer la migration des Ivoiriens. Ainsi, la coordination des acteurs permettra de structurer durablement les actions en faveur des migrants de retour.

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