Abidjan, 9 avril 2025 – Le Comité de Gestion de Cas (CGC), mécanisme clé de coordination des actions en faveur des migrants ivoiriens de retour, a tenu sa deuxième réunion de l’année le 8 avril 2025. Cette instance, co-pilotée par la Direction Générale des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), rassemble 14 acteurs étatiques et partenaires au développement.
Un dispositif structuré pour une réintégration durable
Dans le cadre du Programme de Retour et de Réintégration en Afrique Subsaharienne (MPRR), financé par l’Union Européenne, le CGC a dressé le bilan des actions récentes et planifié les prochaines étapes.
Réalisations marquantes (février-avril 2025) :
✔ Formation professionnelle : 117 migrants formés via l’Agence Emploi Jeunes, l’AGEFOP et l’OSCN dans les antennes de Koumassi et Yopougon.
✔ Projet CINEMARENA :
- 21 000 personnes sensibilisées dans 12 villes
- 298 jeunes formés à l’entrepreneuriat
- 18 très petites entreprises (TPE) financées
- 60 emplois créés
✔ Stratégie nationale : Préparation d’un atelier pour valider le cadre d’assistance aux retournés.
Prochaines étapes : 9 actions prévues d’ici juin 2025
Parmi les priorités :
- Renforcement des dispositifs d’insertion socio-professionnelle
- Élargissement des partenariats avec le secteur privé
- Finalisation de la stratégie nationale d’assistance
Citation clé :
« Le CGC incarne l’engagement de l’État ivoirien et de ses partenaires à offrir des solutions durables pour un retour digne. Chaque action compte, car derrière les statistiques, il y a des vies à reconstruire », souligne un représentant de la DGIE.
Pourquoi c’est important ?
Avec près de 5 000 migrants ivoiriens de retour depuis 2020 (chiffres OIM), le CGC joue un rôle pivot dans :
🔹 La coordination : Éviter les doublons entre acteurs
🔹 L’efficacité : Cibler les besoins réels (emploi, santé, psychologie)
🔹 La durabilité : Assurer un suivi à long terme
Perspective : La validation prochaine de la stratégie nationale marquera une étape clé pour institutionnaliser ces mécanismes.
Sources : DGIE/OIM – Programme MPRR (UE)
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